
Catégorie : XXème siècle


Vasco-Ascolini-Parigi Musée-Rodin (1995)

Youri- Yourievitch- Tcherkesoff- Meudon

Roger-Francois-MASSON-1959

Jean-Eve – le val de Meudon -1943

Jean Eve- Vue sur la terrasse de meudon

Rainer-Maria Rilke et Auguste Rodin à Meudon -1902.

La maison d’Armande Béjart par henri Toussaint (1906)

Vue sur Paris depuis Meudon, René Durey (1950)

Interdiction de photographier – affiche municipale de Meudon durant l’occupation

Cinéma de Meudon – Le Rex-Palace, aujourd’hui disparu

Construction de Meudon-la-Forêt / Fernand Pouillon

Meudon-la-Forêt

Alberto Magneli.

Entrance_of_Chalais -_Meudon

camille Bombois- Forêt de Meudon (l’étang), ca. 1935

Albert Gleizes (1881-1953) Le chemin (Meudon) 1911

André Steiner (1901 – 1978) Soufflerie de Chalais, Meudon 1935 (collection du centre Pompidou)

Carte_postale_-_Meudon_-_Le_Viaduc

Carte touristique de la forêt de Meudon par Coulon Jean-Pierre 1919 Éditeur : H. Barrère (Paris)

Céline à Meudon

Louis-ferdinand Céline dans son jardin

Bienvenue aux touristes à Meudon
Rue Stevenson de Jacques Prévert
Rue Stevenson de Jacques Prévert
Le docteur
Jonquille sur son petit vélo
s’en va voir sa belle
sa belle
Isabelle
qui habite
Meudon
Il a du lilas blanc sur son guidon
Sa belle
Isabelle
qui habite
Meudon
rue
Stevenson
Soudain inquiet il se retourne
et voit derrière lui
un autre qui pédale aussi
et qui lui dit
Alors docteur
Jonquille
on se croyait tout seul
sur son petit vélo
mais c’est un tandem
et tu n’en savais rien
Il se présente
Monsieur
Hydeux
pour vous servir de double
Et le lilaa se fane et devient gris
Une pancarte a beau affirmer
Défense de doubler
Monsieur
Hydeux s’en fout
Il double
il ricane comme un petit fou
Et soudain voilà que tu ris
Docteur
Jonquille
tu ris du même rire que lui
Pédalons monsieur
Hydeux
Pédalons jusqu’à
Meudon…
En route ils écrasent une poule deux amiraux ou trois cochons
Soudain rue
Stevenson devant la porte on sonne
Isabelle ouvre la porte mais c’est monsieur
Hydeux qui entre
Le bon docteur court les routes sans même savoir lesquelles
Isabelle pousse les cris du malheur car monsieur
Hydeux est tout nu avec à la main le lilas déjà défunt
Il se précipite vers la belle et l’entraîne vers le lit en lui disant des mots particulièrement orduriers que le bon docteur
Jonquille comme le secret professionnel gardait précieusement pour lui
Il casse la suspension
et donne à
Isabelle d’horribles petits surnoms
Soudain il se tait et pleure et comme elle veut le consoler il lui fout sa main sur la gueule et lui conseille de se retirer
Pauvre monsieur
Hydeux il a peur du noir et il voit que la nuit va tomber
Et quand la nuit arrive son double à lui arrive aussi et c’est d’une voix désespérée qu’il dit tout bas
Le voici…
Beau nègre tu surgis de derrière le rideau
comme le double noir de la boîte aux dominos
Pauvre docteur
Jonquille
Pauvre monsieur
Hydeux
Jeux de dominos jeux de quilles jeux de mains jeux de
vilain
Ce n’est plus du
Je c’est du catch et même de l’assassinat
Beau nègre le rasoir à la main tu te penches sur la belle
Isabelle et tu souris de toutes tes dents
Tu te relèves elle est toute morte et tu es tout rouge de son sang
Et toi homme rouge double du nègre noir soudain parti très brusquement
tu restes impassible et souriant
le rasoir à la main
comme un brave homme paisible
qui se demande seulement
où il a bien pu mettre le savon…
Et la belle
Isabelle est maintenant étendue sur le grand tapis à fleurs ornant le petit salon
Fleurs de tapis de sang rougies vous vous épanouissez on dirait que vous allez crier
Et comme il est triste le pauvre lilas gris affalé sur le guéridon
Et le nègre se débarbouille mais d’un coup vieillit et blanchit
Son rasoir s’ébrèche la maison se lézarde Ça y est mon double je suis fait
Et s’il n’y en avait qu’un je pourrais encore m’en tirer
Mais le pauvre noir dans le noir voit arriver le double-crème le triple-sec et le demi-blonde mal tiré
Triste repas d’un condamné…
Docteur
Jonquille qui tuas sans trop savoir pourquoi
ta pauvre fiancée tu as la tête dans les mains et te voilà bien avancé
Où en sont tes dernières volontés
un verre de stout une cigarette
et à quoi penses-tu maintenant
Je pense à la guillotine
Mais non docteur
Jonquille
nous sommes en
Angleterre
et ici on pend
C’est vrai où avais-je la tête
Mais vous l’aviez entre les mains
regardez donc quelques lignes plus haut
c’est écrit en toutes lettres
Le crime a eu lieu à
Meudon
c’est une affaire entendue
(mauvaise affaire pour n’en pas dire plus)
mais vous avez été jugé en
Angleterre
Oh qu’est-ce que j’ai été faire à
Meudon
puisque je n’aimais pas
Isabelle
simplement je me servais d’elle
pour avoir une belle clientèle
Et voilà le pauvre docteur
Jonquille
hurlant tout seul dans sa cellule
Et puis ne parlons plus de corde
dans la maison de quelqu’un qui va être pendu
C’est
Adèle que j’aimais
parfaitement
Adèle
et comme c’est vrai
Adèle
où est-elle
Adèle aujourd’hui…
Tu l’as connue dans un bordel 106 boulevard de la
Chapelle
à
Paris
un soir où tu vins soigner
un débardeur noir
qui venait de recevoir
trois ou quatre coups de rasoir
Et pendant que tu le soignais
il mourait tout doucement
et toi de temps en temps
tu revoyais
Isabelle
et puis ta clientèle
Mais on revoit tant de choses au bordel
et tu ne regardais qu’Adèle
et ses fesses qui remuaient
sous son peignoir bleu ciel
Adèle
à qui tu promis un jour de l’emmener dans les bois de
Meudon
Adèle la belle
Adèle voyons
Adèle avec qui tu buvais le triple-sec la mauvaise bière et qui te traitait de tous les noms
Adieu donc docteur
Jonquille je ne te dis pas au revoir puisqu’on va te pendre adieu donc malheureux imbécile et paix à tes cendres.

Jean Arp dans son atelier de Meudon en 1956 (photographie d’Inge Morath, 1956) © Inge Morath/Magnum Photos

Chalais Meudon par Henri Matisse, 1917

Tour sculpture André Bloc à Meudon 1966
A l’angle de rue des Capucins et de la rue du Bel-Air, 92 Meudon, France

Luc FOURNOL – Louis-Ferdinand Céline et Arletty, Meudon, 14 avril 1958

Jardin à Issy (L’Atelier à Clamart), Matisse, 1917

Jean-Constant Pape, Les Brillants à Meudon, 1913, huile sur toile, Mairie d’Issy-les-Moulineaux

André Masson – LE BOIS DE CLAMART – 1922

Lucien Adrion – Issy les Moulineaux (vue prise de la Villa Rodin sur Billancourt Boulogne)

Maximilien Luce – La Seine à Issy

La neige à Chaville par Alexandre Altmann (1878-1932) [avant 1923]

Alberto Magnelli

Crue de la seine en 1910 – Bas Meudon

Meudon-la-Forêt

Diego rivera El sol rompiendo la bruma (El viaducto de Meudon) »(The sun breaking through the mist (The viaduct of Meudon)), 1913.

Diplôme Pétain 1941-1942 de Meudon

Meudon-la-Forêt

Meudon-la-Forêt

Meudon-la-Forêt

Maison André Bloc – intérieur

Villa André bloc

Place Rabelais

Observatoire de Meudon

Partie de football à l’observatoire de meudon

essai à Mach-2.2 d’une maquette de CONCORDE dans-la-soufflerie R1 à Chalais-Meudon

Auguste Rodin – Et le nom de Clara… MET Museum 1902

Willy Ronis – Etang de Villebon à Meudon 1957

Forêt de Meudon – Moutons s’abreuvant au bord de l’étang

Forêt de Meudon (artistique), prise de la Terrasse 2

Place de la mairie

Forêt de Meudon – Pavé des gardes

Maison mexicaine

Gare de Meudon Val fleury

Quai de Seine au Bas Meudon

Gare de Meudon (ligne N)

Gare de Meudon

Constant Pape – L’Observatoire vu de Fleury vers 1900

Colonies scolaires de Meudon, 1936

Colonie de meudon

Colonie de Meudon

Claude Emile SCHUFFENECKER (1851-1934) Une rue à Meudon

Clovis Prévost -Miro chez le Fondeur Clementi à Meudon en 1973

Georges ou Youri Yourievitch TCHERKESOFF (1900- 1943) Viaduc de Meudon Huile sur toile

Grande fête champêtre, forêt de Meudon, à la Patte d’oie 1925 – Entête des jeunesses communistes

Henri Goury, Propriété de Madame Grainville (Meudon, 53 rue de Paris) Musée d’Orsay Vers 1900 Encre et aquarelle

Henri Matisse – Jardin de l’artiste à Issy-les-Moulineaux, circa 1918

Henri Rousseau – A Corner of the Plateau of Bellevue (1909)

Très ancienne photographie de l’Intérieur de l’observatoire de Meudon – Agence Meurisse – (source: Gallica) 1920

Jean ARP à l’exterieur de sa maison et studio à Meudon par Inge Morath (1956)
